29 Avril 2024
Samedi 27 avril à l’Assemblée nationale, la 33e Journée du Livre Politique organisée par Luce Perrot a réuni près de 1500 participants, sous la présidence de Yaël Braun-Pivet et avec les interventions d’Élisabeth Borne, Roselyne Bachelot, Pierre Moscovici, Jean-Michel Blanquer ou encore Franck Riester. La Journée a été ouverte par Marc Ladreit de Lacharrière (intervention à 31min 32sec). Bien connu pour ses engagements citoyens, le président de Fimalac a souhaité livrer un plaidoyer pour inciter les dirigeants d’entreprise qui ont, dans ce temps d’inquiétude, un rôle majeur à jouer dans notre société, à s’engager encore plus dans la Cité. Il a donc témoigné de son engagement, qu’il voit « comme la contrepartie naturelle et indissociable de la réussite professionnelle ».
Affirmant ainsi, qu’« il existe pour nous tous un moyen infaillible pour surmonter nos inquiétudes, nos doutes, c’est de s’engager au service du bien commun. D’autant plus que l’engagement au service des autres apporte un immense bonheur. L’engagement est une antidote au pessimisme ambiant. »
En qualité d’entrepreneur, il a rappelé, selon lui, qu’« un entrepreneur qui réussit, prend sa véritable dimension en dehors de ses succès entrepreneuriaux, que s’il apporte personnellement sa contribution à la chose publique. Encore plus, dans ces moments difficiles que nous connaissons, il est en effet de notre devoir de prolonger l’action des pouvoirs publics, dont les besoins sont immenses. »
Marc Ladreit de Lacharrière a ainsi fait état de sa « double vie », d’un côté président de Fimalac, de l’autre, au service de causes qui lui sont chères et qui ont en commun d’agir sur les angles morts des politiques publiques. L’accès à l’emploi avec l’association Force Femmes pour le retour à la vie professionnelle de femmes de plus de 45 ans, l’accès à la culture des jeunes issus de de milieux modestes avec la Fondation Culture & Diversité, ou encore l’accès à la santé et aux soins avec le Bus du Cœur des Femmes pour éviter la mort de trop nombreuses d’entre elles, due à l’absence de prévention et de dépistage des maladies cardio-vasculaires.
« À nous tous, selon nos moyens, d’imaginer notre engagement » conclut-il avant de laisser le dernier mot à Einstein : « L’imagination est beaucoup plus importante que l’intelligence. »